Chaque été, le narrateur rend visite à son oncle Angelo, spécialiste des nouilles au beurre, collectionneur de vieilleries et grand bavard devant l’Éternel. Il passe ses journées à sillonner les routes à vélo, s’aventurant de plus en plus loin au fil des années. Un jour, il arrive au bord de la mer, et y croise aussi une jeune fille anglaise, Esther Andersen, qui va marquer son cœur.
Difficile de rester totalement objectif pour moi quand il s’agit de Thimothée de Fombelle. Mais force est de constater que ce « Esther Andersen » est une vraie petite merveille. L’auteur traite avec beaucoup de finesse et de poésie ce passage de la fin de l’enfance au début de l’adolescence avec ses premiers émois amoureux. Il émane de l’album un doux parfum d’enfance, ses sensations particulières, ses découvertes, ses apprentissages et ses premières aventures. L’ensemble est sublimé par les illustrations à l’aquarelle tout simplement magnifiques d’Irène Bonacina. L’alchimie entre l’auteur et l’illustrateur est ici absolument parfaite !
Un album à lire et relire…
« Esther Andersen » Timothée de Fombelle, Irène Bonacina, Gallimard jeunesse, 72 pages.
Librairie Mangeurs de livres 